lundi 17 décembre 2012

Pour mardi 18 décembre


Pour mardi 18 décembre:

A l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque

Questions (à préparer à la maison):


Chapitres 7 et 8 : La permission
Comment Paul vit-il sa permission ? Quel est son comportement face à sa mère ? face à la mère de Kemmerich ?
Quels sentiments Paul épouve t-il face aux prisonniers russes ?

Chapitres 9, 10 et 11 : Les morts et les blessés
Quelles réflexions les soldats font-ils sur la guerre ?
Que ressent le narrateur lorsqu'il se trouve face à l'ennemi mourant ? Quelle est la nationalité de l'ennemi ?
Où la compagnie du narrateur est-elle ensuite affectée ? Quelle vie les soldats mènent-il ?
Dans quelles circonstances Kropp et le narrateur sont-ils blessés ?
Quels renforts viennent au secours des alliés ? Comment le moral des toupes allemandes évolue t-il ?
Qu'advient-il de Detering, de Berger, de Müller, de Kat ?

Chapitre 12 : La fin de la guerre
En quelle année et en quelle saison le roman se clôt-il ?
Qu'advient-il du narrateur à la fin du roman ?
Justifiez le changement de narrateur.

Correction
 

Chapitres 7 et 8
13. Paul a obtenu dix-sept jours de permission.
Il retrouve chez lui sa soeur et sa mère, malade.
Il vit très mal sa permission, se sentant étranger à sa famille, à son passé. Il craint de s’attendrir et de sortir de son rôle de soldat.
Avec sa mère, il a envie de redevenir un enfant, il rêve de poser sa tête sur ses genoux, de pleurer et d’être consolé. La séparation est vécue comme
un moment très douloureux : la souffrance est tellement vive qu’elle annihile les effets espérés bénéfiques des retrouvailles. Toutes ces émotions ont détruit le carcan d’indifférence, nécessaire au soldat quand il est à la guerre, et dont il s’était laborieusement paré : il était devenu un autre, un soldat ; et ce personnage s’est brisé par ce retour chez lui. Il en vient à regretter d’être allé en permission.
Le narrateur cache la vérité à la mère de Kemmerich : il ne lui dit pas que son fils est mort dans d’atroces souffrances, après une amputation de la jambe. Il lui dit qu’il a reçu une balle dans le coeur et qu’il est mort aussitôt, mais elle ne le croit pas.
14. Au retour de sa permission, Paul se retrouve dans les baraquements de leur camp d’entraînement.
Près de ces baraquements a été installé un
grand camp de prisonniers russes. Il voit dans l’obscurité leurs silhouettes se mouvoir comme des cigognes malades, comme de grands oiseaux.
Le narrateur les observe d’abord avec méfiance, puis avec compassion. Ils chantent des chants populaires russes, accompagnés d’un violon. Cette musique nostalgique émeut le narrateur et lui
donne à réfléchir. Il se dit que ces hommes sont ses ennemis à la suite d’un ordre qui vient d’en haut, mais qu’un autre ordre pourrait tout aussi bien en faire ses amis.

Chapitres 9, 10 et 11
15. Au retour de permission, Paul retrouve sa compagnie.
Les régiments en présence doivent se préparer à la prochaine visite du Kaiser : On astique furieusement. On leur remet des uniformes neufs, aussitôt repris après la revue impériale. Le fait d’avoir vu de près le responsable de la guerre provoque
une discussion entre les camarades sur les
raisons profondes d’un conflit. Qui veut la guerre et pourquoi ? Ni le peuple allemand ni le peuple français mais bien les gouvernements, dans un but que chaque peuple ignore : C’est bizarre quand on y réfléchit, poursuit Kropp. Nous sommes pourtant ici pour défendre notre patrie. Mais les Français, eux aussi, sont là pour défendre la leur. Qui donc a raison ?
16. Le narrateur et ses compagnons retournent au front. La bataille fait rage, Paul se réfugie dans un trou d’obus en attendant la fin des bombardements.
Tout à coup, un Français roule lourdement
dans son refuge et Paul, de son couteau, se
met à le frapper furieusement. Le blessé regarde l’Allemand avec terreur. Paul le rassure, lui donne à boire. Il regarde de plus près le visage de celui qu’il vient de frapper à mort. Le voyant mourir, lentement il reconnaît en lui un être humain : À
présent je m’aperçois pour la première fois que tu es un homme comme moi. Il lui demande pardon :
Pardonne-moi, camarade ; comment as-tu pu être mon ennemi ? Si nous jetions ces armes et cet uniforme tu pourrais être mon frère…

17. Après la mort du soldat, Paul réussit à rejoindre les lignes allemandes et ses camarades. Leur compagnie est affectée à la garde d’un village français abandonné à la suite de bombardements. Ils y trouvent des victuailles dont ils se gavent pendant
des semaines.
18. Ils se rendent ensuite dans un autre  village que les civils français sont en train d’évacuer . Soudain un obus tombe sur leur colonne en marche. Les hommes se dispersent et se jettent à terre, Albert Kropp puis le narrateur sont blessés à la jambe. Ils
sont conduits à l’hôpital, Albert est amputé de la jambe, le narrateur est plâtré. La blessure d’Albert se guérit ; il ira dans un centre de prothèse. Le narrateur quitte l’hôpital en sachant qu’il ne le reverra plus.
19. Après une permission de convalescence, Paul repart pour le front. Les réserves et les munitions allemandes s’épuisent alors qu’en face, des troupes fraîches américaines arrivent de plus en plus nombreuses
et viennent renforcer les attaques ennemies.
Le moral des soldats allemands est au plus
bas : ils sont épuisés et ils n’ont presque plus
rien à manger.
20. Detering s’enfuit. À la vue d’un cerisier en fleurs, dans un jardin, il a été subitement pris d’une nostalgie de son pays natal, de son verger, de sa terre. Le narrateur s’est aperçu de son absence mais ne dit rien pour lui laisser du temps. Il est arrêté une semaine plus tard et nul n’entend plus parler de lui. Berger reçoit un obus en voulant sauver
un chien militaire blessé. Müller est mort, On
lui a tiré à bout portant une fusée dans le ventre.
Avant de mourir, il donne au narrateur les bottes qu’il avait héritées de Kemmerich.
Les mois se succèdent : l’été de l’année 1918 est le plus pénible et le plus sanglant de tous. Tous les amis de Paul sont morts, Kat le dernier. Il est blessé au tibia. Le narrateur le transporte sur son dos, mais pendant le trajet il reçoit un éclat d’obus dans la tête.

Chapitre 12
21. L’action s’achève à l’automne 1918 au moment de la fin de la guerre (l’armistice sera signée le 11 novembre 1918).
22. Le narrateur se trouve dans un jardin : il a obtenu quinze jours de repos parce qu’il a avalé un peu de gaz. Il pense à rentrer chez lui et attend ce retour au pays natal. Mais il a une vision pessimiste de l’avenir. Il se sent seul et dénué d’espérance , sans passé et sans avenir et n’ayant plus rien à perdre (Les mois et les années peuvent venir, ils ne me prendront plus rien ). Le roman se termine par la mort du narrateur qui est retourné sur le front (Il était tombé la tête en avant, étendu sur le sol ), un mois avant la fin de la guerre.
23. Le récit est mené à la première personne par Paul Baümer. Pour évoquer la mort du narrateur, l’auteur doit effectuer un changement sur le plan énonciatif : les dernières lignes sont racontées par un narrateur second, extérieur au récit, si bien que Paul est désigné par le pronom « il ».

2 commentaires:

  1. j'ai le même devoir mais j'ai une qustion en plus pourriez vous me répondre:
    a/Regroupez les informations données au fil du roman sur:
    -le quotidien vécu par les soldats(vie communautaire,nourriture,rats,mais aussi petits bonheurs)
    -l'enfer de la guerre(front,destruction des paysages,soldats bléssés,corps déchiquetés, animaux dans la gyerre).
    b/Quel est l'enfer de la guerre sur des êtres jeubes?
    Comment le retourà la vie civil peut-il être vécu(permission,après guerre)?
    c/quel est le sens du titre?
    d/Quelle est la visé du roman?Quelle est l'interêt de decouvrire le visage de la guerre à travers le point de vue des soldats Allemands ?

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