Pour mardi 18 décembre:
A l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque
Questions (à préparer à la maison):
Chapitres 7 et 8 :
La permission
Comment Paul vit-il sa
permission ? Quel est son comportement face à sa mère ?
face à la mère de Kemmerich ?
Quels sentiments Paul
épouve t-il face aux prisonniers russes ?
Chapitres 9, 10 et 11 :
Les morts et les blessés
Quelles réflexions les
soldats font-ils sur la guerre ?
Que ressent le narrateur
lorsqu'il se trouve face à l'ennemi mourant ? Quelle est la
nationalité de l'ennemi ?
Où la compagnie du
narrateur est-elle ensuite affectée ? Quelle vie les soldats
mènent-il ?
Dans quelles circonstances
Kropp et le narrateur sont-ils blessés ?
Quels renforts viennent au
secours des alliés ? Comment le moral des toupes allemandes
évolue t-il ?
Qu'advient-il de Detering,
de Berger, de Müller, de Kat ?
Chapitre 12 : La
fin de la guerre
En quelle année et en
quelle saison le roman se clôt-il ?
Qu'advient-il du narrateur
à la fin du roman ?
Justifiez le changement de
narrateur.
Correction
Chapitres
7 et 8
13.
Paul a obtenu dix-sept jours de permission.
Il
retrouve chez lui sa soeur et sa mère, malade.
Il
vit très mal sa permission, se sentant étranger à
sa famille, à son passé. Il craint de s’attendrir et
de sortir de son rôle de soldat.
Avec
sa mère, il a envie de redevenir un enfant, il
rêve de poser sa tête sur ses genoux, de pleurer et
d’être consolé. La séparation est vécue comme
un
moment très douloureux : la souffrance est tellement
vive qu’elle annihile les effets espérés bénéfiques
des retrouvailles. Toutes ces émotions ont
détruit le carcan d’indifférence, nécessaire au soldat
quand il est à la guerre, et dont il s’était laborieusement
paré : il était devenu un autre, un
soldat ; et ce personnage s’est brisé par ce retour
chez lui. Il en vient à regretter d’être allé en
permission.
Le
narrateur cache la vérité à la mère de Kemmerich :
il ne lui dit pas que son fils est mort dans d’atroces
souffrances, après une amputation de la jambe.
Il lui dit qu’il a reçu une balle dans le coeur et
qu’il est mort aussitôt, mais elle ne le croit pas.
14.
Au retour de sa permission, Paul se retrouve dans
les baraquements de leur camp d’entraînement.
Près
de ces baraquements a été installé un
grand
camp de prisonniers russes. Il voit dans l’obscurité
leurs silhouettes se mouvoir comme des
cigognes malades, comme de grands oiseaux.
Le
narrateur les observe d’abord avec méfiance, puis
avec compassion. Ils chantent des chants populaires
russes, accompagnés d’un violon. Cette musique
nostalgique émeut le narrateur et lui
donne
à réfléchir. Il se dit que ces hommes sont ses
ennemis à la suite d’un ordre qui vient d’en haut,
mais qu’un autre ordre pourrait tout aussi bien
en faire ses amis.
Chapitres
9, 10 et 11
15.
Au retour de permission, Paul retrouve sa compagnie.
Les
régiments en présence doivent se préparer à
la prochaine visite du Kaiser : On astique furieusement.
On leur remet des uniformes neufs, aussitôt
repris après la revue impériale. Le fait d’avoir
vu de près le responsable de la guerre provoque
une
discussion entre les camarades sur les
raisons
profondes d’un conflit. Qui veut la guerre et pourquoi
? Ni le peuple allemand ni le peuple français mais
bien les gouvernements, dans un but que chaque
peuple ignore : C’est bizarre quand on y réfléchit, poursuit
Kropp. Nous sommes pourtant ici pour défendre
notre patrie. Mais les Français, eux aussi, sont là pour
défendre la leur. Qui donc a raison ?
16. Le narrateur et ses compagnons retournent au front. La bataille fait rage, Paul se réfugie dans un trou d’obus en attendant la fin des bombardements.
Tout à coup, un Français roule lourdement
dans son refuge et Paul, de son couteau, se
met à le frapper furieusement. Le blessé regarde l’Allemand avec terreur. Paul le rassure, lui donne à boire. Il regarde de plus près le visage de celui qu’il vient de frapper à mort. Le voyant mourir, lentement il reconnaît en lui un être humain : À
présent je m’aperçois pour la première fois que tu es un homme comme moi. Il lui demande pardon :
Pardonne-moi, camarade ; comment as-tu pu être mon ennemi ? Si nous jetions ces armes et cet uniforme tu pourrais être mon frère…
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17.
Après la mort du soldat, Paul réussit à rejoindre les
lignes allemandes et ses camarades. Leur compagnie est
affectée à la garde d’un village français abandonné
à la suite de bombardements. Ils y
trouvent des victuailles dont ils se gavent pendant
des
semaines.
18.
Ils se rendent ensuite dans un autre village que les
civils français sont en train d’évacuer . Soudain un
obus tombe sur leur colonne en marche. Les hommes
se dispersent et se jettent à terre, Albert Kropp
puis le narrateur sont blessés à la jambe. Ils
sont
conduits à l’hôpital, Albert est amputé de la jambe,
le narrateur est plâtré. La blessure d’Albert se guérit
; il ira dans un centre de prothèse. Le narrateur quitte
l’hôpital en sachant qu’il ne le reverra plus.
19.
Après une permission de convalescence, Paul repart
pour le front. Les réserves et les munitions allemandes
s’épuisent alors qu’en face, des troupes fraîches
américaines arrivent de plus en plus nombreuses
et
viennent renforcer les attaques ennemies.
Le
moral des soldats allemands est au plus
bas
: ils sont épuisés et ils n’ont presque plus
rien
à manger.
20.
Detering s’enfuit. À la vue d’un cerisier en fleurs,
dans un jardin, il a été subitement pris d’une
nostalgie de son pays natal, de son verger, de sa
terre. Le narrateur s’est aperçu de son absence mais
ne dit rien pour lui laisser du temps. Il est arrêté
une semaine plus tard et nul n’entend plus parler de lui. Berger reçoit un obus en voulant sauver
un
chien militaire blessé. Müller est mort, On
lui
a tiré à bout portant une fusée dans le ventre.
Avant
de mourir, il donne au narrateur les bottes qu’il
avait héritées de Kemmerich.
Les
mois se succèdent : l’été de l’année 1918 est le plus
pénible et le plus sanglant de tous. Tous les amis de
Paul sont morts, Kat le dernier. Il est blessé au tibia.
Le narrateur le transporte sur son dos, mais pendant
le trajet il reçoit un éclat d’obus dans la tête.
Chapitre
12
21.
L’action s’achève à l’automne 1918 au moment de
la fin de la guerre (l’armistice sera signée le 11 novembre
1918).
22.
Le narrateur se trouve dans un jardin : il a obtenu
quinze jours de repos parce qu’il a avalé un peu de gaz. Il
pense à rentrer chez lui et attend ce retour
au pays natal. Mais il a une vision pessimiste de
l’avenir. Il se sent seul et dénué d’espérance , sans
passé et sans avenir et n’ayant plus rien à perdre
(Les mois et les années peuvent venir, ils ne me
prendront plus rien ). Le roman se termine par la
mort du narrateur qui est retourné sur le front (Il
était tombé la tête en avant, étendu sur le sol ), un
mois avant la fin de la guerre.
23.
Le récit est mené à la première personne par Paul
Baümer. Pour évoquer la mort du narrateur, l’auteur
doit effectuer un changement sur le plan énonciatif
: les dernières lignes sont racontées par un
narrateur second, extérieur au récit, si bien que Paul est
désigné par le pronom « il ».
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j'ai le même devoir mais j'ai une qustion en plus pourriez vous me répondre:
RépondreSupprimera/Regroupez les informations données au fil du roman sur:
-le quotidien vécu par les soldats(vie communautaire,nourriture,rats,mais aussi petits bonheurs)
-l'enfer de la guerre(front,destruction des paysages,soldats bléssés,corps déchiquetés, animaux dans la gyerre).
b/Quel est l'enfer de la guerre sur des êtres jeubes?
Comment le retourà la vie civil peut-il être vécu(permission,après guerre)?
c/quel est le sens du titre?
d/Quelle est la visé du roman?Quelle est l'interêt de decouvrire le visage de la guerre à travers le point de vue des soldats Allemands ?
Pooooooooooouffv
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