vendredi 14 décembre 2012

Cours du vendredi 14 décembre 3ème

A l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque

Questions (à préparer à la maison):


Chapitre 1 : Le début de la guerre
1 Qui est le narrateur et qui sont ses camarades de lycée ? Précisez leur nationalité.
2 Qui sont les autres soldats du groupe ?
3 Quel camarade a été tué en premier ? Lequel a été blessé ?

Chapitres 2 et 3 : La camaraderie
4 De quelle façon les soldats se vengent-ils de leur chef Himmelstoss ?
5 Comment le narrateur tente t-il de réconforter Kemmerich mourant ? Qui récupère ses bottes ? Pourquoi ?
6 Comment Kat réussit-il à adoucit la vie des soldats ?

Chapitres 4,5 et 6 : Le front
7 Qui sont les ennemis en présence sur le front ?
8Quelle réflexion les cris des chevaux blessés suscitent-ils chez les soldats ?
9 Quel est l'effet produit par les gaz sur l'organisme ? Comment tente t-on de s'en protéger ?
10 Comment les soldats tentent-ils de se débarasser des rats ? Quels dégats commettent-ils dans les abris ?
11 Quels moments de répit les soldats connaissent-ils ? Comment leur solidarité se manifeste t-elle ?
12 aComment le narrateur montre t-il la violence du front ?
b Quel aie les « anciens » apportent-ils aux nouvelles recrues ?
c Sur 150 hommes, combien sont revenus ?

Correction des questions portant sur les chapitres 1 à 6:



Chapitre 1

1. Le narrateur est Paul Baümer, un jeune soldat allemand. Il se retrouve sur le front avec trois de
ses camarades de lycée, Albert Kropp, Müller, Leer ; ils sont âgés de dix-neuf ans (Tous quatre âgés de
dix-neuf ans, tous quatre sortis de la même classe pour aller à la guerre, chap. 1).

2. Les autres soldats du groupe sont des hommes engagés dans la vie professionnelle, ouvriers ou
paysans : Tjaden, Haie Westhus, Detering, âgés de dix-neuf ans et Katczinsky, âgé de quarante ans.
Tjaden est serrurier, Westhus est ouvrier tourbier (qui travaille à l’extraction ou la préparation de la
tourbe, sorte de combustible issu de la décomposition
des végétaux), Detering est paysan, Katczinsky, le plus âgé, est un réserviste, un combattant
aguerri, particulièrement débrouillard.

3. Le premier de leurs camarades de classe qui a été tué fut Joseph Behm ; il hésitait à partir à la
guerre et s’est laissé persuader par le professeur.
Il a reçu un coup de feu dans les yeux et n’a pu aller aux abris, si bien qu’il a été tué. Un autre de
leur camarade, Franz Kemmerich, gravement blessé à la cuisse, a été amputé d’une jambe.

Chapitres 2 et 3

4. Le narrateur raconte à quel point leur instruction
militaire a été éprouvante, en majeure partie
à cause de leur caporal, Himmelstoss, une brute
sadique qui n’avait qu’une idée en tête : leur en
faire baver… Il maltraite les soldats et oblige par exemple le narrateur à frotter la chambrée avec une brosse à dents ou à lui faire refaire son lit quatorze fois. Les soldats se vengent de leur chef à la suite d’une nouvelle provocation : alors qu’ils
tiraient à travers la cour les baquets de latrines celui-ci arriva devant eux, élégamment vêtu, et
leur demanda si ce travail leur plaisait. Feignant un faux pas, ils renversent un baquet sur sa jambe.
À partir de ce jour, il les laisse en paix.

5. Paul, le narrateur, se trouve face à son ami d’enfance
Franz Kemmerich, qui est mourant. Il cherche à adoucir ses souffrances en lui disant qu’il va se remettre et rentrer chez lui, il évoque des souvenirs 
d’enfance et lui laisse entendre qu’il pourra devenir « forestier » comme il le souhaite ; il lui parle de « prothèse » pour sa jambe, il évoque la campagne et le printemps, et envisage pour lui la possibilité d’élever des poissons et de jouer du piano. Kemmerich lui demande de donner ses bottes à Müller puisqu’il n’en aura plus besoin. 

 6. Kat est très débrouillard. Il a l’art de dénicher tout ce qui peut améliorer la vie des soldats : de la paille, du bois et de petits poêles quand il fait froid, mais surtout de la nourriture. Il rapporte à ses amis du pain, de la viande et même un jour quatre boîtes de homard…

Chapitres 4, 5 et 6

7. Les ennemis en présence sont les Anglais (ce sont les batteries anglaises) et les Allemands.

8. Le narrateur évoque les cris et la mort des chevaux.
Pour le narrateur et ses camarades, ces cri représentent l’innocence martyrisée, car les animaux
sont des êtres innocents qui ne comprennent rien à ce qui leur arrive (C’est toute la détresse du monde…). C’est Detering qui est le plus ému parce qu’il est paysan et donc plus proche des
animaux que les autres : Je voudrais savoir le mal qu’ont fait ces bêtes. […] Je vous le dis, que les
animaux fassent la guerre, c’est la plus grande abomination
qui soit.

9. Les gaz, comparés à une méduse, se répandent et s’étalent partout. Les soldats se protègent avec
des masques mais certains ne sont pas bien imperméabilisés
et sont donc inefficaces. Les gaz sont
asphyxiants, ils brûlent et détruisent les poumons.
Les soldats meurent par la suite dans d’atroces souffrances (les gazés qui crachent morceau par
morceau, pendant des jours, leurs poumons brûlés).

10. Les rats sont décrits comme étant très nombreux
et répugnants. Affamés, ils mordent le pain des soldats. Les soldats doivent trouver toutes
sortes de ruses pour se débarrasser de ces animaux, dressant de véritables embuscades : ils coupent les parties de pain rongées qui vont servir d’appât, les placent par terre au milieu de l’abri, puis ils
attendent. Trois d’entre eux tiennent leurs lampes
électriques, puis les autres frappent sur le tas avec
des pelles : le résultat est efficace.

11. Dans la cabane où ils se trouvent, non loin
du front, Kat et Paul vivent un véritable moment festif en faisant rôtir une oie grasse et nourrissante que Kat a réussi à voler dans une grange.
Les deux amis prennent leur temps, ils préparent la volaille avec soin, puis ils la font cuire longtemps,
une partie de la nuit, en l’arrosant à tour de rôle.
Ils éprouvent un immense plaisir à regarder l’oie rôtir et à la déguster. Le narrateur insiste sur les détails du repas et sur les sensations éprouvées : Sur nos mains la graisse coule ; nous nous coupons une cuisse pour chacun (chap. 5). Le plaisir est lié au partage : nous nous offrons mutuellement les meilleurs morceaux . Ils décident aussi d’en donner à leurs camarades Kropp et à Tjaden.

12. a. Au front, les jours passent, alternant attaques et contre-attaques. Les pertes sont nombreuses et l’on entend gémir les blessés. Les jeunes recrues mal préparées au combat meurent par
dizaines. Les survivants sont exténués et vont à l’attaque comme des machines.
b. Les nouvelles recrues sont démunies, ont peu de connaissances et tombent comme des mouches.
Les anciens, pendant les rares heures de repos, leur expliquent comment se protéger ou faire le mort, comment armer les grenades, comment se précipiter dans un trou d’obus, comment identifier les
grenades à leur bruit…
c. Sur cent cinquante hommes de la deuxième compagnie, à laquelle appartient le narrateur, trente deux
seulement reviennent sains et saufs.



POUR MARDI 18 DECEMBRE:
- Lire chapitres 7 à 12.
- Préparer les questions de ces chapitres. 
- Exercices sur les valeurs des temps (révisions)
Les valeurs des temps de l'indicatif


 POUR MERCREDI 19 DECEMBRE:
- Réviser tout le chapitre "Les écrivains face à la guerre"

5 commentaires:

  1. Merci bcp <3 ou est le reste des question et sept est faux c des allemands qui se battent contre des français

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  2. Bah non , Paul Bäumer est allemand il ne peut pas être ennemi de lui même , Les ennemis de Paul sont bien les anglais

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  3. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  4. Vous pourriez mette les autres reponses svp 🙏

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