A l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque
Questions (à préparer à la maison):
Chapitre 1 : Le
début de la guerre
1 Qui est le narrateur et
qui sont ses camarades de lycée ? Précisez leur nationalité.
2 Qui sont les autres
soldats du groupe ?
3 Quel camarade a été
tué en premier ? Lequel a été blessé ?
Chapitres 2 et 3 :
La camaraderie
4 De quelle façon les
soldats se vengent-ils de leur chef Himmelstoss ?
5 Comment le narrateur
tente t-il de réconforter Kemmerich mourant ? Qui récupère
ses bottes ? Pourquoi ?
6 Comment Kat réussit-il
à adoucit la vie des soldats ?
Chapitres 4,5 et 6 :
Le front
7 Qui sont les ennemis en
présence sur le front ?
8Quelle réflexion les
cris des chevaux blessés suscitent-ils chez les soldats ?
9 Quel est l'effet produit
par les gaz sur l'organisme ? Comment tente t-on de s'en
protéger ?
10 Comment les soldats
tentent-ils de se débarasser des rats ? Quels dégats
commettent-ils dans les abris ?
11 Quels moments de répit
les soldats connaissent-ils ? Comment leur solidarité se
manifeste t-elle ?
12 aComment le narrateur
montre t-il la violence du front ?
b Quel aie les « anciens »
apportent-ils aux nouvelles recrues ?
c Sur 150 hommes, combien
sont revenus ?
Correction des questions portant sur les chapitres 1 à 6:
Chapitre
1
1.
Le narrateur est Paul Baümer, un jeune soldat allemand.
Il se retrouve sur le front avec trois de ses
camarades de lycée, Albert Kropp, Müller, Leer ; ils
sont âgés de dix-neuf ans (Tous quatre âgés de dix-neuf
ans, tous quatre sortis de la même classe pour
aller à la guerre, chap. 1).
2.
Les autres soldats du groupe sont
des hommes engagés
dans la vie professionnelle, ouvriers ou paysans
: Tjaden, Haie Westhus, Detering, âgés de dix-neuf
ans et Katczinsky, âgé de quarante ans. Tjaden
est serrurier, Westhus est ouvrier tourbier (qui
travaille à l’extraction ou la préparation de la tourbe,
sorte de combustible issu de la décomposition des
végétaux), Detering est paysan, Katczinsky, le
plus âgé, est un réserviste, un combattant aguerri,
particulièrement débrouillard.
3.
Le premier de leurs camarades de
classe qui a été
tué fut Joseph Behm ; il hésitait à partir à la guerre
et s’est laissé persuader par le professeur. Il
a reçu un coup de feu dans les yeux et n’a pu aller
aux abris, si bien qu’il a été tué. Un autre de leur
camarade, Franz Kemmerich, gravement blessé à
la cuisse, a été amputé d’une jambe.
Chapitres
2 et 3
4.
Le narrateur raconte à quel
point leur instruction militaire
a été éprouvante, en majeure partie à
cause de leur caporal, Himmelstoss, une brute sadique
qui n’avait qu’une idée en tête : leur en faire
baver… Il maltraite les
soldats et oblige par exemple
le narrateur à frotter la chambrée avec une
brosse à dents ou à lui faire refaire son lit quatorze
fois. Les soldats se vengent de leur chef à
la suite d’une nouvelle provocation : alors qu’ils tiraient
à travers la cour les baquets de latrines
celui-ci arriva devant eux, élégamment vêtu, et leur
demanda si ce travail leur plaisait. Feignant un
faux pas, ils renversent un baquet sur sa jambe. À
partir de ce jour, il les laisse en paix.
5.
Paul, le narrateur, se trouve face à son ami d’enfance Franz
Kemmerich, qui est mourant. Il cherche à
adoucir ses souffrances en lui disant qu’il va se remettre
et rentrer chez lui, il évoque des souvenirs d’enfance
et lui laisse entendre qu’il pourra devenir
« forestier » comme il le souhaite ; il lui parle
de « prothèse » pour sa jambe, il évoque la campagne
et le printemps, et envisage pour lui la
possibilité d’élever des poissons et de jouer du
piano. Kemmerich lui demande de donner ses bottes
à Müller puisqu’il n’en aura plus besoin.
6. Kat
est très débrouillard. Il a l’art de dénicher tout
ce qui peut améliorer la vie des soldats : de la
paille, du bois et de petits poêles quand il fait froid,
mais surtout de la nourriture. Il
rapporte à ses
amis du pain, de la viande et même un jour quatre boîtes
de homard…
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Chapitres
4, 5 et 6
7.
Les ennemis en présence sont
les Anglais (ce sont
les batteries anglaises) et les
Allemands.
8.
Le narrateur évoque les cris
et la mort des chevaux. Pour
le narrateur et ses camarades, ces cri représentent
l’innocence martyrisée, car
les animaux sont
des êtres innocents qui ne comprennent rien
à ce qui leur arrive (C’est toute la détresse du
monde…). C’est Detering qui
est le plus ému parce
qu’il est paysan et donc plus proche des animaux
que les autres : Je voudrais savoir le mal qu’ont
fait ces bêtes. […]
Je vous le dis, que les animaux
fassent la guerre, c’est la plus grande abomination qui
soit.
9.
Les gaz, comparés à une
méduse, se répandent et
s’étalent partout. Les soldats se protègent avec des
masques mais certains ne sont pas bien imperméabilisés et
sont donc inefficaces. Les gaz sont asphyxiants,
ils brûlent et détruisent les poumons. Les
soldats meurent par la suite dans d’atroces souffrances
(les gazés qui crachent morceau par morceau,
pendant des jours, leurs poumons brûlés).
10.
Les rats sont décrits comme
étant très nombreux et
répugnants. Affamés, ils mordent le pain des
soldats. Les soldats doivent trouver toutes sortes
de ruses pour se débarrasser de ces animaux, dressant
de véritables embuscades : ils coupent les
parties de pain rongées qui vont servir d’appât, les
placent par terre au milieu de l’abri, puis ils attendent.
Trois d’entre eux tiennent leurs lampes électriques,
puis les autres frappent sur le tas avec des
pelles : le résultat est efficace.
11.
Dans la cabane où ils se trouvent, non loin du
front, Kat et Paul vivent un véritable moment festif
en faisant rôtir une oie grasse et nourrissante que
Kat a réussi à voler dans une grange. Les
deux amis prennent leur temps, ils préparent la volaille
avec soin, puis ils la font cuire longtemps, une
partie de la nuit, en l’arrosant à tour de rôle. Ils
éprouvent un immense plaisir à regarder l’oie rôtir
et à la déguster. Le narrateur insiste sur les détails
du repas et sur les sensations éprouvées : Sur
nos mains la graisse coule ; nous nous
coupons une
cuisse pour chacun (chap. 5). Le plaisir est lié au
partage : nous nous offrons mutuellement les meilleurs
morceaux . Ils décident aussi d’en donner à
leurs camarades Kropp et à Tjaden.
12.
a. Au front, les jours passent, alternant attaques
et contre-attaques. Les pertes sont
nombreuses et
l’on entend gémir les blessés. Les jeunes recrues
mal préparées au combat meurent par dizaines.
Les survivants sont exténués et vont à l’attaque
comme des machines. b.
Les nouvelles recrues sont démunies, ont peu de
connaissances et tombent comme des mouches. Les
anciens, pendant les rares heures de repos, leur expliquent
comment se protéger ou faire le mort, comment
armer les grenades, comment se précipiter dans
un trou d’obus, comment identifier les grenades
à leur bruit… c.
Sur cent cinquante hommes de la deuxième compagnie, à
laquelle appartient le narrateur, trente deux seulement
reviennent sains et saufs.
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POUR MARDI 18 DECEMBRE:
- Lire chapitres 7 à 12.
- Préparer les questions de ces chapitres.
- Exercices sur les valeurs des temps (révisions)
|
Les valeurs des temps de l'indicatif |
POUR MERCREDI 19 DECEMBRE:
- Réviser tout le chapitre "Les écrivains face à la guerre"
Merci bcp <3 ou est le reste des question et sept est faux c des allemands qui se battent contre des français
RépondreSupprimerBah non , Paul Bäumer est allemand il ne peut pas être ennemi de lui même , Les ennemis de Paul sont bien les anglais
RépondreSupprimerCe commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerQuest 6. une faute à "adoucir"
RépondreSupprimerVous pourriez mette les autres reponses svp 🙏
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