mercredi 26 décembre 2012

Notes du devoir type brevet du 19 décembre

Notes et commentaires du devoir du 19 décembre. 

Notes: 


(note sur 25 = 15 pts de questions/ 10 pts de réécriture)

Laura: 18,5
Alicia: 19,5
Tatiana: 18,5
Gaëtan: 3
Justine: 6
Adrien: 16,5
Florine: 7,75
Jordan H: 6,5
Julien: 16,5
Brandon: 17,5
Emmeline: 17,25
Marion: 12,25
Jordan P: 9,5
Alexia: 8,5
Dino: 8,75
Fabien: 3,25

Commentaires: 

Vos copies présentent de nombreux points qu'il faudra améliorer.
- La présentation: écriture, ratures, lisibilité, propreté.
- La rédaction des phrases réponses: phrases complètes, guillemets, citation.
- La pertinence de vos réponses: aller à l'essentiel en donnant des exemples.
- La réécriture: trop d'erreurs "bêtes"

Nous corrigerons cela à la rentrée. 

Passez de bonnes vacances et n'oubliez pas le brevet blanc qui va arriver vite. (révisez les deux séquences et la partie langue)

A bientôt

Joyeux Noël

Joyeux Noël à vous tous et à vos proches! 

mardi 18 décembre 2012

Cours du mardi 18 décembre

 Cours du mardi 18 décembre: 

Synthèse littéraire 



Correction

a. Le quotidien vécu par les soldats
  • Les préoccupations des jeunes soldats se résument à manger, dormir et rester en vie  durant les combats.
  • Manque de sommeil et de nourriture.
  • Fléau: rats, poux
  • Solidarité, union, résistance commune (camaraderie)

L'enfer de la guerre
  • les obus (vacarme, terreur et beauté)
  • le front sinistre
  • la métamorphose du soldat en bête féroce, la guerre déshumanise.
  • la destruction du paysage
  • le contact avec la mort

  • les corps blessés
  • la souffrance des animaux
    b. La période de guerre vécue par les personnages correspond à la fin de leur adolescence et au passage à l’âge adulte. Le roman se présente comme un roman d’apprentissage, mais dans une perspective négative : l’expérience de la guerre a permis au narrateur et à ses amis de prendre conscience que les adultes leur ont tenu des discours mensongers sur les valeurs héroïques attachées à la guerre ; ils ont découvert que celle-ci était une catastrophe absurde et inutile, qu’elle faisait des hommes des assassins, qu’elle était complètement aléatoire : C’est un ordre qui a fait de ces formes silencieuses nos ennemis ; un autre ordre pourrait maintenant faire d’elles nos amis (chap. 8). En allant à la guerre, les jeunes gens ont perdu l’espoir, l’insouciance et l’innocence, ils se sont endurcis à la douleur par instinct de survie : Nous avions dix-huit ans et nous commencions à aimer le monde et l’existence ; voilà qu’il nous a fallu faire feu là-dessus. Le premier obus qui est tombé nous a frappés au coeur (chap. 4). Mais surtout, la guerre les a définitivement arrachés à leur jeunesse pour faire d’eux des vieillards avant l’âge ; ils n’ont eu le temps de construire ni leur vie, ni leur personnalité : ils sont passés de l’enfance à la vieillesse : Jeunesse ? Aucun de nous n’a plus de vingt ans. Mais quant à être jeune ! Quant à la jeunesse ! Tout cela est fini depuis longtemps. Nous sommes de vieilles gens (chap. 1).

c. Le titre du roman apparaît dans l’avant-dernier paragraphe du roman et présente ainsi la mort du narrateur : Il est mort par une journée qui fut si tranquille sur tout le front que le communiqué se borna à signaler qu’à l’ouest il n’y avait rien de nouveau.
Le titre dénonce l’absurdité de la guerre : la mort de Paul n’a guère d’importance aux yeux du monde ; face à la guerre et ses millions de morts, l’individu, aussi précieux soit-il, disparaît : un soldat mort devient un fait insignifiant dont on ne parle même pas.

d. Le roman est profondément humaniste. L’auteur aspire à une communauté des hommes et il indique comment y parvenir : voir autrui comme un être humain et un frère. Le fait que le narrateur soit allemand et l’ennemi français brouille les pistes – le lecteur ne sait plus qui est l’ennemi et pour qui prendre parti – et met en évidence cette communauté de souffrance et l’absurdité de la guerre.

lundi 17 décembre 2012

Pour mardi 18 décembre


Pour mardi 18 décembre:

A l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque

Questions (à préparer à la maison):


Chapitres 7 et 8 : La permission
Comment Paul vit-il sa permission ? Quel est son comportement face à sa mère ? face à la mère de Kemmerich ?
Quels sentiments Paul épouve t-il face aux prisonniers russes ?

Chapitres 9, 10 et 11 : Les morts et les blessés
Quelles réflexions les soldats font-ils sur la guerre ?
Que ressent le narrateur lorsqu'il se trouve face à l'ennemi mourant ? Quelle est la nationalité de l'ennemi ?
Où la compagnie du narrateur est-elle ensuite affectée ? Quelle vie les soldats mènent-il ?
Dans quelles circonstances Kropp et le narrateur sont-ils blessés ?
Quels renforts viennent au secours des alliés ? Comment le moral des toupes allemandes évolue t-il ?
Qu'advient-il de Detering, de Berger, de Müller, de Kat ?

Chapitre 12 : La fin de la guerre
En quelle année et en quelle saison le roman se clôt-il ?
Qu'advient-il du narrateur à la fin du roman ?
Justifiez le changement de narrateur.

Correction
 

Chapitres 7 et 8
13. Paul a obtenu dix-sept jours de permission.
Il retrouve chez lui sa soeur et sa mère, malade.
Il vit très mal sa permission, se sentant étranger à sa famille, à son passé. Il craint de s’attendrir et de sortir de son rôle de soldat.
Avec sa mère, il a envie de redevenir un enfant, il rêve de poser sa tête sur ses genoux, de pleurer et d’être consolé. La séparation est vécue comme
un moment très douloureux : la souffrance est tellement vive qu’elle annihile les effets espérés bénéfiques des retrouvailles. Toutes ces émotions ont détruit le carcan d’indifférence, nécessaire au soldat quand il est à la guerre, et dont il s’était laborieusement paré : il était devenu un autre, un soldat ; et ce personnage s’est brisé par ce retour chez lui. Il en vient à regretter d’être allé en permission.
Le narrateur cache la vérité à la mère de Kemmerich : il ne lui dit pas que son fils est mort dans d’atroces souffrances, après une amputation de la jambe. Il lui dit qu’il a reçu une balle dans le coeur et qu’il est mort aussitôt, mais elle ne le croit pas.
14. Au retour de sa permission, Paul se retrouve dans les baraquements de leur camp d’entraînement.
Près de ces baraquements a été installé un
grand camp de prisonniers russes. Il voit dans l’obscurité leurs silhouettes se mouvoir comme des cigognes malades, comme de grands oiseaux.
Le narrateur les observe d’abord avec méfiance, puis avec compassion. Ils chantent des chants populaires russes, accompagnés d’un violon. Cette musique nostalgique émeut le narrateur et lui
donne à réfléchir. Il se dit que ces hommes sont ses ennemis à la suite d’un ordre qui vient d’en haut, mais qu’un autre ordre pourrait tout aussi bien en faire ses amis.

Chapitres 9, 10 et 11
15. Au retour de permission, Paul retrouve sa compagnie.
Les régiments en présence doivent se préparer à la prochaine visite du Kaiser : On astique furieusement. On leur remet des uniformes neufs, aussitôt repris après la revue impériale. Le fait d’avoir vu de près le responsable de la guerre provoque
une discussion entre les camarades sur les
raisons profondes d’un conflit. Qui veut la guerre et pourquoi ? Ni le peuple allemand ni le peuple français mais bien les gouvernements, dans un but que chaque peuple ignore : C’est bizarre quand on y réfléchit, poursuit Kropp. Nous sommes pourtant ici pour défendre notre patrie. Mais les Français, eux aussi, sont là pour défendre la leur. Qui donc a raison ?
16. Le narrateur et ses compagnons retournent au front. La bataille fait rage, Paul se réfugie dans un trou d’obus en attendant la fin des bombardements.
Tout à coup, un Français roule lourdement
dans son refuge et Paul, de son couteau, se
met à le frapper furieusement. Le blessé regarde l’Allemand avec terreur. Paul le rassure, lui donne à boire. Il regarde de plus près le visage de celui qu’il vient de frapper à mort. Le voyant mourir, lentement il reconnaît en lui un être humain : À
présent je m’aperçois pour la première fois que tu es un homme comme moi. Il lui demande pardon :
Pardonne-moi, camarade ; comment as-tu pu être mon ennemi ? Si nous jetions ces armes et cet uniforme tu pourrais être mon frère…

17. Après la mort du soldat, Paul réussit à rejoindre les lignes allemandes et ses camarades. Leur compagnie est affectée à la garde d’un village français abandonné à la suite de bombardements. Ils y trouvent des victuailles dont ils se gavent pendant
des semaines.
18. Ils se rendent ensuite dans un autre  village que les civils français sont en train d’évacuer . Soudain un obus tombe sur leur colonne en marche. Les hommes se dispersent et se jettent à terre, Albert Kropp puis le narrateur sont blessés à la jambe. Ils
sont conduits à l’hôpital, Albert est amputé de la jambe, le narrateur est plâtré. La blessure d’Albert se guérit ; il ira dans un centre de prothèse. Le narrateur quitte l’hôpital en sachant qu’il ne le reverra plus.
19. Après une permission de convalescence, Paul repart pour le front. Les réserves et les munitions allemandes s’épuisent alors qu’en face, des troupes fraîches américaines arrivent de plus en plus nombreuses
et viennent renforcer les attaques ennemies.
Le moral des soldats allemands est au plus
bas : ils sont épuisés et ils n’ont presque plus
rien à manger.
20. Detering s’enfuit. À la vue d’un cerisier en fleurs, dans un jardin, il a été subitement pris d’une nostalgie de son pays natal, de son verger, de sa terre. Le narrateur s’est aperçu de son absence mais ne dit rien pour lui laisser du temps. Il est arrêté une semaine plus tard et nul n’entend plus parler de lui. Berger reçoit un obus en voulant sauver
un chien militaire blessé. Müller est mort, On
lui a tiré à bout portant une fusée dans le ventre.
Avant de mourir, il donne au narrateur les bottes qu’il avait héritées de Kemmerich.
Les mois se succèdent : l’été de l’année 1918 est le plus pénible et le plus sanglant de tous. Tous les amis de Paul sont morts, Kat le dernier. Il est blessé au tibia. Le narrateur le transporte sur son dos, mais pendant le trajet il reçoit un éclat d’obus dans la tête.

Chapitre 12
21. L’action s’achève à l’automne 1918 au moment de la fin de la guerre (l’armistice sera signée le 11 novembre 1918).
22. Le narrateur se trouve dans un jardin : il a obtenu quinze jours de repos parce qu’il a avalé un peu de gaz. Il pense à rentrer chez lui et attend ce retour au pays natal. Mais il a une vision pessimiste de l’avenir. Il se sent seul et dénué d’espérance , sans passé et sans avenir et n’ayant plus rien à perdre (Les mois et les années peuvent venir, ils ne me prendront plus rien ). Le roman se termine par la mort du narrateur qui est retourné sur le front (Il était tombé la tête en avant, étendu sur le sol ), un mois avant la fin de la guerre.
23. Le récit est mené à la première personne par Paul Baümer. Pour évoquer la mort du narrateur, l’auteur doit effectuer un changement sur le plan énonciatif : les dernières lignes sont racontées par un narrateur second, extérieur au récit, si bien que Paul est désigné par le pronom « il ».

samedi 15 décembre 2012

Brevet des collèges 2013

Annale 0 français du brevet des collèges 2013


En Français, de nombreuses petites modifications ont été lancées sur l’épreuve écrite du Brevet 2013. 

Si l’épreuve s’articule toujours en deux parties, ces deux parties ont été adaptées aux nouveaux programmes. 

Ainsi, dans la première partie, un questionnaire sur un texte portera à la fois sur des questions d’ordre lexical mais aussi des questions sur le ressenti personnel du candidat. 

La dictée a été rallongée pour mieux évaluer les compétences en orthographe. 

Dans la deuxième partie, un choix est désormais proposé entre deux sujets de rédaction : un sujet d’invention ou une réflexion sur un thème en rapport avec le texte.

Vous  trouverez sur le site brevet des collèges.fr un exemple de sujet et toutes les annales. 

vendredi 14 décembre 2012

A lire pendant les vacances de Noël

Livre au choix à lire pendant les vacances de Noël:

Stupeur et tremblements d'Amélie Nothomb 


Mais que diable Amélie-san allait-elle faire dans cette galère ? C'est la question qu'on se pose en découvrant l'invraisemblable traitement auquel la jeune narratrice, double à peine voilé de l'auteur, est confrontée lors d'un emploi de quelques mois au Japon. Embauchée par la compagnie Yumimoto, Amélie espère bien pouvoir faire ses preuves dans ce pays qui la fascine tant depuis qu'elle y a séjourné enfant. C'est sans compter sur la subtilité des règles tacites qui régissent la société japonaise, sans compter encore sur le mépris de Mle Mori, sa supérieure. Les humiliations et les vexations se succèdent et la soumission s'installe : Amélie pensait être traductrice, elle finira dame pipi de l'entreprise…Comme toujours, Amélie Nothomb a le sens du bizarre, mais aussi du texte : son expérience traumatisante se transforme en un fascinant récit, irrésistible de drôlerie. On la soupçonnerait presque de s'être laissé traiter de la sorte pour mieux pouvoir l'écrire ensuite… --Karla Manuele


No pasaran, le jeu de Lehman


Thierry, Éric et Andreas sont trois camarades de classe liés par leur passion commune pour les jeux sur ordinateur. Pendant un voyage scolaire à Londres, ils font une escapade qui les mène dans un magasin spécialisé, une caverne d'Ali Baba pour fanatiques de simulation sur petit écran. Mais le marchand, un vieil homme, remarque sur la poitrine d'Andreas un insigne auquel ses camarades n'avaient pas accordé d'attention. Il murmure "Ça ne finira jamais…" et leur donne un jeu. En leur ordonnant d'y jouer. Un jeu "d'enfer".
Quand le virtuel rejoint le réel, quand le passé pare l'actualité d'un désagréable air de déjà vu, le frisson n'est pas loin. Celui qui attend les trois héros de cette histoire est du genre "grand frisson". Ils en ressortiront profondément bouleversés, tout comme le lecteur de ce roman qui se déroule sur fond de guerre, proche et lointaine à la fois, en Bosnie, et où ressurgissent les fantômes des poilus de 14-18, des martyrs de la guerre d'Espagne, des déportés de la Seconde Guerre mondiale. Une plongée passionnante dans l'étrange et dans la réalité, en même temps qu'une terrifiante approche des sentiments humains les plus vils. Pour une prise de conscience aussi, de l'importance du savoir et du souvenir. Un livre magnifique, actuel et intemporel, qui se dévore d'un bout à l'autre dès 12 ans. --Pascale Wester

Des souris et des hommes de John Steinbeck


«Les deux hommes levèrent les yeux car le rectangle de soleil de la porte s'était masqué. Debout, une jeune femme regardait dans la chambre. Elle avait de grosses lèvres enduites de rouge, et des yeux très écartés fortement maquillés. Ses ongles étaient rouges. Ses cheveux pendaient en grappes bouclées, comme des petites saucisses. Elle portait une robe de maison en coton, et des mules rouges, ornées de petits bouquets de plumes d'autruche rouges.»


Cours du vendredi 14 décembre 3ème

A l'ouest rien de nouveau d'Erich Maria Remarque

Questions (à préparer à la maison):


Chapitre 1 : Le début de la guerre
1 Qui est le narrateur et qui sont ses camarades de lycée ? Précisez leur nationalité.
2 Qui sont les autres soldats du groupe ?
3 Quel camarade a été tué en premier ? Lequel a été blessé ?

Chapitres 2 et 3 : La camaraderie
4 De quelle façon les soldats se vengent-ils de leur chef Himmelstoss ?
5 Comment le narrateur tente t-il de réconforter Kemmerich mourant ? Qui récupère ses bottes ? Pourquoi ?
6 Comment Kat réussit-il à adoucit la vie des soldats ?

Chapitres 4,5 et 6 : Le front
7 Qui sont les ennemis en présence sur le front ?
8Quelle réflexion les cris des chevaux blessés suscitent-ils chez les soldats ?
9 Quel est l'effet produit par les gaz sur l'organisme ? Comment tente t-on de s'en protéger ?
10 Comment les soldats tentent-ils de se débarasser des rats ? Quels dégats commettent-ils dans les abris ?
11 Quels moments de répit les soldats connaissent-ils ? Comment leur solidarité se manifeste t-elle ?
12 aComment le narrateur montre t-il la violence du front ?
b Quel aie les « anciens » apportent-ils aux nouvelles recrues ?
c Sur 150 hommes, combien sont revenus ?

Correction des questions portant sur les chapitres 1 à 6:



Chapitre 1

1. Le narrateur est Paul Baümer, un jeune soldat allemand. Il se retrouve sur le front avec trois de
ses camarades de lycée, Albert Kropp, Müller, Leer ; ils sont âgés de dix-neuf ans (Tous quatre âgés de
dix-neuf ans, tous quatre sortis de la même classe pour aller à la guerre, chap. 1).

2. Les autres soldats du groupe sont des hommes engagés dans la vie professionnelle, ouvriers ou
paysans : Tjaden, Haie Westhus, Detering, âgés de dix-neuf ans et Katczinsky, âgé de quarante ans.
Tjaden est serrurier, Westhus est ouvrier tourbier (qui travaille à l’extraction ou la préparation de la
tourbe, sorte de combustible issu de la décomposition
des végétaux), Detering est paysan, Katczinsky, le plus âgé, est un réserviste, un combattant
aguerri, particulièrement débrouillard.

3. Le premier de leurs camarades de classe qui a été tué fut Joseph Behm ; il hésitait à partir à la
guerre et s’est laissé persuader par le professeur.
Il a reçu un coup de feu dans les yeux et n’a pu aller aux abris, si bien qu’il a été tué. Un autre de
leur camarade, Franz Kemmerich, gravement blessé à la cuisse, a été amputé d’une jambe.

Chapitres 2 et 3

4. Le narrateur raconte à quel point leur instruction
militaire a été éprouvante, en majeure partie
à cause de leur caporal, Himmelstoss, une brute
sadique qui n’avait qu’une idée en tête : leur en
faire baver… Il maltraite les soldats et oblige par exemple le narrateur à frotter la chambrée avec une brosse à dents ou à lui faire refaire son lit quatorze fois. Les soldats se vengent de leur chef à la suite d’une nouvelle provocation : alors qu’ils
tiraient à travers la cour les baquets de latrines celui-ci arriva devant eux, élégamment vêtu, et
leur demanda si ce travail leur plaisait. Feignant un faux pas, ils renversent un baquet sur sa jambe.
À partir de ce jour, il les laisse en paix.

5. Paul, le narrateur, se trouve face à son ami d’enfance
Franz Kemmerich, qui est mourant. Il cherche à adoucir ses souffrances en lui disant qu’il va se remettre et rentrer chez lui, il évoque des souvenirs 
d’enfance et lui laisse entendre qu’il pourra devenir « forestier » comme il le souhaite ; il lui parle de « prothèse » pour sa jambe, il évoque la campagne et le printemps, et envisage pour lui la possibilité d’élever des poissons et de jouer du piano. Kemmerich lui demande de donner ses bottes à Müller puisqu’il n’en aura plus besoin. 

 6. Kat est très débrouillard. Il a l’art de dénicher tout ce qui peut améliorer la vie des soldats : de la paille, du bois et de petits poêles quand il fait froid, mais surtout de la nourriture. Il rapporte à ses amis du pain, de la viande et même un jour quatre boîtes de homard…

Chapitres 4, 5 et 6

7. Les ennemis en présence sont les Anglais (ce sont les batteries anglaises) et les Allemands.

8. Le narrateur évoque les cris et la mort des chevaux.
Pour le narrateur et ses camarades, ces cri représentent l’innocence martyrisée, car les animaux
sont des êtres innocents qui ne comprennent rien à ce qui leur arrive (C’est toute la détresse du monde…). C’est Detering qui est le plus ému parce qu’il est paysan et donc plus proche des
animaux que les autres : Je voudrais savoir le mal qu’ont fait ces bêtes. […] Je vous le dis, que les
animaux fassent la guerre, c’est la plus grande abomination
qui soit.

9. Les gaz, comparés à une méduse, se répandent et s’étalent partout. Les soldats se protègent avec
des masques mais certains ne sont pas bien imperméabilisés
et sont donc inefficaces. Les gaz sont
asphyxiants, ils brûlent et détruisent les poumons.
Les soldats meurent par la suite dans d’atroces souffrances (les gazés qui crachent morceau par
morceau, pendant des jours, leurs poumons brûlés).

10. Les rats sont décrits comme étant très nombreux
et répugnants. Affamés, ils mordent le pain des soldats. Les soldats doivent trouver toutes
sortes de ruses pour se débarrasser de ces animaux, dressant de véritables embuscades : ils coupent les parties de pain rongées qui vont servir d’appât, les placent par terre au milieu de l’abri, puis ils
attendent. Trois d’entre eux tiennent leurs lampes
électriques, puis les autres frappent sur le tas avec
des pelles : le résultat est efficace.

11. Dans la cabane où ils se trouvent, non loin
du front, Kat et Paul vivent un véritable moment festif en faisant rôtir une oie grasse et nourrissante que Kat a réussi à voler dans une grange.
Les deux amis prennent leur temps, ils préparent la volaille avec soin, puis ils la font cuire longtemps,
une partie de la nuit, en l’arrosant à tour de rôle.
Ils éprouvent un immense plaisir à regarder l’oie rôtir et à la déguster. Le narrateur insiste sur les détails du repas et sur les sensations éprouvées : Sur nos mains la graisse coule ; nous nous coupons une cuisse pour chacun (chap. 5). Le plaisir est lié au partage : nous nous offrons mutuellement les meilleurs morceaux . Ils décident aussi d’en donner à leurs camarades Kropp et à Tjaden.

12. a. Au front, les jours passent, alternant attaques et contre-attaques. Les pertes sont nombreuses et l’on entend gémir les blessés. Les jeunes recrues mal préparées au combat meurent par
dizaines. Les survivants sont exténués et vont à l’attaque comme des machines.
b. Les nouvelles recrues sont démunies, ont peu de connaissances et tombent comme des mouches.
Les anciens, pendant les rares heures de repos, leur expliquent comment se protéger ou faire le mort, comment armer les grenades, comment se précipiter dans un trou d’obus, comment identifier les
grenades à leur bruit…
c. Sur cent cinquante hommes de la deuxième compagnie, à laquelle appartient le narrateur, trente deux
seulement reviennent sains et saufs.



POUR MARDI 18 DECEMBRE:
- Lire chapitres 7 à 12.
- Préparer les questions de ces chapitres. 
- Exercices sur les valeurs des temps (révisions)
Les valeurs des temps de l'indicatif


 POUR MERCREDI 19 DECEMBRE:
- Réviser tout le chapitre "Les écrivains face à la guerre"

Bienvenue

Bonjour à tous et bienvenue,

Comme promis, voici un blog qui recensera ce que l'on fait en classe mais également des outils pour se perfectionner.
Vous pourrez y trouver:
- la littérature
- les leçons d'étude de la langue
- les exercices et leurs corrigés
- ...

Il ne vous reste plus qu'à travailler efficacement, c'est à vous de jouer!