dimanche 31 mars 2013

Bon courage !


EXPRIMER L'OPPOSITION, LA CAUSE, LA CONDITION, LA CONSÉQUENCE, LE BUT


EXPRIMER L'OPPOSITION, LA CAUSE, LA CONDITION, LA CONSÉQUENCE, LE BUT

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1. Expression de l'opposition
• Exprimer une opposition, c'est évoquer un fait dont la réalisation est contraire à un autre fait.
• Pour s'opposer, on emploie souvent un complément circonstanciel d'opposition. Il peut s'agir :
  • d'une proposition subordonnée conjonctive introduite par bien que, quoique, alors que, tandis que, quand bien même, etc. (ex. : Quand bien même vous croiseriez un chat noir, il ne vous arriverait pas malheur pour autant) ;
  • d'un nom ou d'un groupe nominal introduit par malgré, au lieu de, en dépit de, etc. (ex. : Malgré sa timidité, il a su s'exprimer clairement) ;
  • d'un infinitif ou d'un groupe infinitif introduit par sans, au lieu de, loin de, etc. (ex. : Loin d'être embarrassé, il s'est tout de suite senti très à l'aise) ;
  • d'un gérondif parfois renforcé par les adverbes tout et même (ex. : Même en travaillant dur, il n'est pas sûr d'y arriver).
Remarque
Outre les compléments circonstanciels, on peut utiliser d'autres procédés pour exprimer l'opposition, par exemple une proposition indépendante coordonnée introduite par mais, or, cependant, néanmoins, pourtant, etc. (ex. : Je ne lui ai rien dit, mais elle avait l'air d'être au courant).
2. Expression de la cause
• La cause est la raison pour laquelle se produit un fait ou une action.
• Le plus souvent, on exprime la cause à l'aide d'un complément circonstanciel de cause. Il peut s'agir :
  • d'une proposition subordonnée conjonctive introduite par comme, puisque, parce que, vu que, etc. (ex. : Je suis déçu parce que tu ne viens pas) ;
  • d'un pronom, d'un nom ou d'un groupe nominal introduit par pour, par, à cause de, grâce à, etc. (ex. :Grâce à toi, j'ai découvert un livre merveilleux) ;
  • d'un infinitif ou d'un groupe infinitif introduit par à force de, sous prétexte de, pour, faute de, etc. (ex. :Pour s'être trompé, il a été sévèrement puni).
Remarque
Outre les compléments circonstanciels, on peut utiliser d'autres procédés pour exprimer la cause, par exemple une proposition indépendante coordonnée introduite par car, en effet, tant, tellement, etc. (ex. :Je prends un parapluie car il pleut).
3. Expression de la condition
• Exprimer une condition, c'est évoquer un fait dont la réalisation est nécessaire pour qu'un autre fait se réalise. La condition permet ainsi de formuler des hypothèses.
• Le plus souvent, on exprime la condition à l'aide d'un complément circonstanciel de condition. Il peut s'agir :
  • d'une proposition subordonnée conjonctive introduite par la conjonction de subordination si ou par d'autres locutions conjonctives comme au cas où, à moins que, à supposer que (ex. : Si on analyse la lumière émise par les galaxieson constate que celles-ci s'éloignent de la Terre) ;
  • d'un nom ou d'un groupe nominal introduit par avec, sans, en cas de, sous réserve de, etc. (ex. :Sans le soleil, toute forme de vie serait impossible sur la Terre) ;
  • d'un infinitif ou d'un groupe infinitif introduit par à, à condition de, à moins de, etc. (ex. : À en croire les astronomes, le big bang s'est produit il y a 15 milliards d'années) ;
  • d'un gérondif ou d'un groupe gérondif (ex. : En perfectionnant sans cesse les télescopes, les scientifiques parviendront un jour à observer les confins de l'univers).
Remarque
Outre les compléments circonstanciels, on peut utiliser d'autres procédés pour exprimer une nuance circonstancielle de condition, par exemple une proposition subordonnée relative dont le verbe est auconditionnel (ex. : Le savant [qui prouveraitque l'univers est ouvert ou fermé, marquerait l'histoire de l'humanité).
4. Expression de la conséquence
• La conséquence est le résultat du fait ou de l'action indiqués par le verbe.
• Le plus souvent, on exprime la conséquence à l'aide d'un complément circonstanciel de conséquence. Il peut s'agir :
  • d'une proposition subordonnée conjonctive introduite par si bien que, de telle sorte que, si… que, tellement… que, tant… queassez… pour, etc. (ex. : Il a tant chanté qu'il s'est brisé la voix.) ;
  • d'un infinitif ou d'un groupe infinitif introduit par jusqu'à, au point de, assez… pourde façon à, etc. (ex. : Il a chanté jusqu'à se briser la voix).
Remarque
Outre les compléments circonstanciels, on peut utiliser d'autres procédés pour exprimer la conséquence, par exemple une proposition indépendante coordonnée introduite par donc, c'est pourquoi, etc. (ex. : Il pleut, donc je prends un parapluie).
5. Expression du but
• Pour exprimer le but (c'est-à-dire ce que l'on cherche à atteindre ou à éviter), on emploie le plus souvent uncomplément circonstanciel de but.
• Selon le cas, le complément circonstanciel de but est :
  • une proposition subordonnée conjonctive introduite par pour que, afin que, de peur que, de crainte que, etc. (ex : Je t'ai fait un plan pour que tu ne te perdes pas) ;
  • un nom ou un groupe nominal introduit par pouren vue de, de crainte de, de peur de, etc. (ex : Je travaille en vue d'un examen);
  • un infinitif ou un groupe infinitif, introduit par la préposition pourafin de, de façon à, de manière à, de crainte de, etc. (ex : J'ai fait du feu pour me réchauffer).
Remarque
Outre les compléments circonstanciels, on peut utiliser d'autres procédés pour exprimer le but, par exemple une proposition subordonnée relative dont le verbe est au subjonctif (ex. : Je cherche quelqu'un qui puisse m'aider).

source: http://www.cap-concours.fr/sanitaire-et-social/concours-paramedicaux/reviser/exprimer-l-opposition-la-cause-la-condition-la-consequence-le-but-cc_fra_03

ON / ON N' / ONT



ON  /  ON N'  /   ONT

"on"  "ont"   pronom indéfini, verbe

1 -  "on" : lorsqu'il est pronom indéfini, est toujours sujet et ne désigne que des personnes de sexe et de nombre inconnus. Son verbe se met à la troisième personne du singulier. Son attribut et son participe passé restent invariables au masculin singulier. Ce pronom indéfini peut représenter :
  • Une personne ou plusieurs personnes indéterminées, sans aucune précision de sexe ou de nombre, "tout le monde, quelqu'un, n'importe qui" :
    - On espère toujours une amélioration du marché de l'emploi.- On doit montrer l'exemple pour être écouté. (Les gens, les êtres humains doivent montrer l'exemple).
    - Je crois qu'on a sonné à la porte ? (Quelqu'un a sonné à la porte).
    - Alors on mange bien à la cantine ? (Tout le monde, n'importe qui mange-t-il bien à à la cantine ?).
    - On est satisfait du résultat, car on est passé près d'une tragédie. ("Satisfait" attribut et "est passé" participe passé).
    - On est obligé de respecter le Code de la route. (Rien n'indique le genre ni le nombre de la personne ou des personnes que "on" représente).
    - Cet après-midi on manifeste en ville. ("On" est mis dans ce cas pour un nom collectif : la foule manifeste).
    - On pense que la terre est ronde.
    - Lorsqu'on est vieux, on parle toujours de la jeunesse.




    Vérification : "on" est un pronom indéfini   > s'il peut être remplacé par "l'homme" :
    - Il y a longtemps qu'on parlait de cette histoire. (Il y a longtemps que l'homme parlait de cette histoire).


  • Ce pronom est souvent employé dans les proverbes et maximes :
    - On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs.
    - On reconnaît l'arbre à ses fruits.


  • Dans une phrase, il faut répéter "on" avant chaque verbe auquel il sert de sujet :
    - On le rechercha toute la nuit, on le retrouva affaibli et on l'emmena aussitôt à l'hôpital. (On le rechercha toute la nuit, le retrouva affaibli et on l'emmena aussitôt à l'hôpital).

  • Mais si on répète le pronom "on" il faut veiller à ce qu'il soit en concordance et fasse référence à la même personne :
    - On doit terminer ce qu'on nous a donné à faire  >  incorrect > car "on" est indéfini et "qu'on nous" correspond à des personnes définies. Il faut dire : on doit terminer ce qui nous a été donné à faire.
    - On ne s'exprime clairement que lorsqu'on connaît bien son sujet.  >   les personnes qui connaissent bien leur sujet sont les mêmes que celles qui s'expriment > correct.
    - Roméo et moi, on a pris l'avion ce matin et on est arrivés le soir. (Accord au masculin pluriel de "arrivés" vu que "on" représente "Roméo et moi"). On peut naturellement dire ou écrire : Roméo et moi,nous avons pris l'avion ce matin et nous sommes arrivés le soir. Mais attention : Roméo et moi, on a pris l'avion ce matin et nous sommes arrivés le soir.

  • Hiatus de "qu'on" fort désagréable, auquel on remédie en le remplaçant par "que l' " :
    - Dès que l'on sera prêt, on partira - Dès qu'on sera prêt, on partira.

    Mais cette formulation ne se fait plus, si "le" se trouve après "on" :
    - On le dit et on le rappelle sans cesse. 

Accord du participe passé avec le pronom "on" > > > bas de page

Il arrive aussi de désigner telle ou telle personne, de manière alors bien déterminée. Souvent, c’est le sens de la phrase qui guide l'accord.
2 -  "on" : lorsqu'il est pronom personnel (je, tu, nous, vous) et qu'il représente une ou plusieurs personnes dont on connaît le sexe et le nombre : son verbe se met encore à la troisième personne du singulier, mais l'attribut ou le participe passé avec "être" peuvent se mettre au pluriel :

- Quand on devient maman, on* devient plus patiente. (Qui est-ce qui est patiente ? > on* et qui est-ce qui devient maman > on = sexe féminin).
- Julie, qu'envisager quand on est reçue à ce concours ? (Nette identification du sujet au féminin singulier).
- Pourquoi se disputer, vu qu'on est amis ? (La personne qui parle est un homme, et pour être "amis" il faut être au moins deux = pluriel et forcément masculin car il y a une personne mâle).
- On est fatigués car la bataille fut rude. (Déclaraient des soldats : nous sommes fatigués...).
- On semble heureuse de retrouver ses enfants. (Elle semble heureuse de retrouver ses enfants, ou encore, tu sembles heureuse de retrouver tes enfants).
- On est toujours ravie d'être remarquée par les hommes. (Aucun doute, c'est une femme qui s'exprime).
On est venus avec le train. (Nous sommes venus avec le train, dit un père de famille accompagné des siens, arrivant chez des parents).

Vérification : "on" est un pronom personnel  > s'il peut être remplacé par "nous, vous" :
Mis dans le sens de "notre, nous", lorsque le locuteur ou l'auteur s'intègre dans le récit :
- On peut tout raconter aux parents lorsqu'on a du chagrin  >  nous pouvons tout raconter aux parents lorsque nous avons du chagrin.
- Ma cousine et moi on a le même âge  >  ma cousine et moi nous avons le même âge.
Mis dans le sens de "votre, vous", lorsque le locuteur ou l'auteur ne s'intègre pas dans le récit :
- On verra bien ce qui arrivera ?  >  vous verrez bien ce qui vous arrivera, disait un professeur à des filles de sa classe.
- Qu'est-ce qu'on prendra ? dit le serveur du bar à ses clients > mis pour qu'est-ce que vous prendrez ?
- On est toujours ravie d'être remarquée par les hommes > vous êtes ravie d'être remarquée par les hommes.

Nota 1 - Très souvent, le pronom renvoyant à "on" est le pronom personnel "soi" :
- On a toujours besoin d’un plus petit que soi. (Soi est le pronom réfléchi qui renvoie à la même personne que on).
- On aime rapporter tout à soi.
Nota 2 -  "on" : Lorsque le pronom indéfini ou pronom personnel est formé avec ne, n'   =  on ne, on n', il est toujours suivi dans la phrase des pronoms indéfinis aucun, personne, rien ou des adverbesguère, jamais, pas, point, plus ou des déterminants indéfinis aucun, nul : 
- On n'échappe jamais à son destin.
- On ne lui fera aucun mal.
On doit remplacer la négation "ne" par " n' " chaque fois qu'il est possible de dire ou écrire " il n' " :
- On n'arrivera pas de bonne heure demain soir. (Il n'arrivera pas de bonne heure demain soir). 
Nota 3 - "on n'est pas parti" > avec "  n'  "  >  on est pas parti. 
Nota 4 - "on-dit" > s'écrit avec un trait d'union et est invariable :
- L'accusation ne repose que sur des on-dit.
Nota 5 - "qu'en-dira-t-on ?" > s'écrit avec des traits d'union et est invariable :
- Il faut savoir passer outre aux qu'en-dira-t-on.
Nota 6 - Quand un pronom possessif se rapporte à "on" indéfini, il se met à la 3e personne du pluriel :
- On doit assumer les conséquences de ses erreurs.

3 -  "ont" : forme du verbe "avoir" à la 3e personne du pluriel de l'indicatif présent
- Ils ont fouillé toute la forêt.
Vérification : "ont" est un verbe  >  s'il peut être remplacé par "ils avaient" :
- Cette histoire, ils ont bien fait de la raconter > cette histoire ils avaient bien fait de la raconter).
- Cette semaine ils ont fait de bonnes affaires  > cette semaine ils avaient fait de bonnes affaires.
- On dit que le match est faussé, mais au final ils ont gagné > les gens disent (mis pour : on dit) que le match était faussé, mais au final ils avaient gagné. 

4 - Accord du participe lorsque le sujet est "on"
Voir aussi page 852e du dossier "Verbes/conjugaison".
Le pronom indéfini "on" désigne souvent un sujet dont on ignore le sexe et le nombre. Dans ce cas le participe passé conjugué avec l'auxiliaire "être", qui se rapporte à ce pronom "on", reste invariable :
On est parvenu à éteindre l'incendie. (Qui est-ce qui est parvenu ? > "on"  >  genre et nombre inconnu > accord au masculin singulier).
- Apparemment on s'est opposé à mon point de vue.
- En définitive on est ravi de ce résultat.
On n’est pas sûr du résultat. 


Parfois ce pronom "on" est clairement identifié et désigne une ou plusieurs personnes (il pourrait être remplacé par un des pronoms "je, tu, nous, vous"). Dans ce cas, le participe passéconjugué avec l'auxiliaire "être" s'accorde en genre et en nombre :
- Alors, on est contente ? (L'auteur s'adresse à une personne de sexe féminin et "on" équivaut à "tu").
- Roméo et moi, on était invités à un mariage. (Un masculin pluriel s'impose : Règle des sujets de genre différents).
- Secourues ensemble, on est ravies de l'issue de cet accident. ("Secourues" féminin pluriel > indique le genre et le nombre applicable à "ravies" à travers le pronom "on").
5 - Langage familier ou populaire
Paragraphe donné pour simple information, et il n'est pas recommandé de l'utiliser en registre normal.
En langage familier, "on" est souvent mis en place de :

"tu" : On est contente ma chère sœur ? (Mis pour > tu es contente ma chère sœur).
"je" : On remarquera que je me suis appliqué pour rédiger ce devoir. (Mis pour > je ferai remarquer que je me suis appliqué pour rédiger ce devoir).
"nous" : On a gagné ! (Mis pour > nous avons gagné).
On fait l'accord en genre et en nombre mais le verbe reste au singulier :
- Eh bien les garçons, on est contents de la randonnée ?
- Alors ma petite, on est remise de ses émotions ?
Également considéré comme populaire, la phrase avec "nous, on..." :
- Nous, on a l'habitude de crier pendant le match.
- Nous, on pense que vous avez tort.

source : http://www.aidenet.eu/homo_on.htm 

Les natures (classes) grammaticales

Les natures (classes) grammaticales


Voici un document qui vous présentent les classes grammaticales:

Document: les classes grammaticales